Rejoignez Objectif 2032 au Festival d'Aurillac, mercredi 19 août de 14h à 17h !
Alors qu’à la fin des années 70, le fond de l’air était clairement contestataire, le théâtre de rue est-il politique aujourd’hui ? Devrait-il l’être ?
Tandis que les mouvements de mobilisation citoyenne se sont multipliés ces dernières années sur le globe, tentant d'instaurer, même de façon éphémère, une démocratie réelle qui vienne bouleverser l'ordre politique, des artivistes, des guerillas gardeners, des collectifs transdisciplinaires s'emparent de l'espace public et y produisent des actions et des messages à la portée politique radicale.
Où se situe le théâtre de rue dans cette ébullition politique où contestation, désobéissance civile et insurrection se téléscopent ?
Pour éclaircir ces inter-relations, ausculter les évolutions des propos et des formes d'engagement, sans oublier de se projeter dans l’avenir, Objectif2032 propose une nouvelle conférence-atelier ouverte à tous, en compagnie
> d’Albert Ogien, sociologue
> d’Isabelle Frémeaux et John Jordan, du Laboratoire d’imagination insurrectionnelle (http://www.labofii.net/)
Et ne ratez pas non plus le Parlement du Théâtre de L'Unité :
> “Mêlons -nous de ce qui ne nous regarde pas”, placotage avec des grands témoins, mardi 18 août à 18h
> La Commission des lois, premier RV mercredi 19 août à 11h (Auditorium du Centre Pierre Mendes France)
> Le Parlement, premier RV mercredi 19 août à 18h (Jardin des carmes, séquoia)
Prochaine étape du chantier !
Mercredi 20 août au Festival d'Aurillac
De 14h à 17h, dans le gymnase de la Cour du collège Jules Ferry
Sur inscription à pro@aurillac.net ou directement à l’accueil des professionnels
L’artiste de rue : bricoleur figure de l’ultra adaptabilité ?
Comme tous les artistes, l’artiste de rue est en prise avec son environnement. Il puise dans toutes sortes de registres – scientifiques, théoriques, politiques, sensibles… – et tente de décaler les regards sur ce que nous tenons pour acquis.
Dans l’espace public, l’artiste se saisit, analyse et mixe quantité d’informations et de contraintes. En lien avec une multitude d’interlocuteurs sociaux, économiques et politiques, il apparaît comme un bricoleur inventif, doué d’une grande capacité d’adaptation. Ce faisant, il intègre et revendique une forme d’ultra flexibilité, compétence symptomatique d’un environnement économique de plus en plus hostile qu’il dénonce par ailleurs : il incarne ainsi une posture paradoxale, jouant avec cet environnement, s’en inspirant, mais aussi le critiquant et tentant d’y résister…
Du fait de cette hyper connexion sociale, l’artiste de rue a-t-il développé des modalités de travail singulières ? Donne-t-il à voir un modèle à suivre ? Son écosystème de travailleur nous renseigne-t-il sur des évolutions du travail ? Du monde économique et social dans son ensemble ? Cela présage-t-il de mutations du rapport et de la pratique du travail à l’horizon 2032 pour les artistes ? Et pour tous les travailleurs ?
Avec la participation de :
▪ la Compagnie sous X
▪ la compagnie Ici-Même (Paris)
▪ Antonella Corsani, Socio-économiste du travail, Enseignant-chercheur à l’Université Paris 1, Panthéon-Sorbonne.
▪ Serge Proust, maître de conférences – HDR – en sociologie à l’Université de Lyon – Centre Max Weber.
Les mardi 18 et mercredi 19 février 2014, créateurs de la rue et des arts numériques se sont réunis au Point H^UT pour élaborer, à partir de scénarios exploratoires, des protocoles et de nouveaux modes d'investissement artistiques de l'espace urbain.
Une expérience à huis clos, où une quinzaine d'artistes a tenté d'imaginer l'état de l'art en 2032…
Avec les artistes numérique et les artistes de rue :
Antoine Bonnet, Florent Aziosmanoff, Fabien Bourdier, Jerôme Abel, Philippe Boisnard, Hadrien Sayf, Benjamin Cadon, Kat Langlade, Hervé Herrero, Sarah Harper, Philippe Freslon, Loredana Lanciano, Franck Ternier, Stéphane Bonnard…
au POINT H^UT, futur lieu de création urbaine,
20, rue des Grands Mortiers, 37700 Saint-Pierre-des-Corps